Éditions GOPE, 352 pages, 13 x 19 cm, 20 €, ISBN 979-10-91328-15-9

mardi 6 octobre 2015

Un Os dans le riz : les rizières pourpres

Louis Grives, dit « Prik » pour ses amis, est un policier franco-thaï viré du 36, quai des orfèvres à Paris pour soupçon de corruption. Il se retrouve à cultiver le riz dans sa province du nord-est de la Thaïlande en compagnie de sa famille et de sa petite amie, Pim. Mais, un jour, une découverte macabre dans les champs qu’il cultive avec ses cousins va bouleverser sa vie tranquille et le plonger avec deux de ses amis, officiers de la police royale, dans une enquête dangereuse à travers la Thaïlande et l’Europe.


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Si l’on oublie son style un peu naïf, Jeff de Pangkhan, Nantais vivant avec sa famille depuis plus de 15 ans en Thaïlande, nous entraîne au fil de l’histoire dans une découverte passionnante de la Thaïlande profonde. Accompagné de ses deux amis, Prakash qui travaille au laboratoire de la police scientifique et Vihar, commandant de la police basé à Pattaya, il va enquêter sur ce mystérieux squelette. Des rizières du Nord et de la vie simple des paysans attachants à l’agitation des bars à filles de Bangkok et Pattaya, il va pénétrer un monde interlope où se mêlent mafieux, policiers véreux et femmes à la dérive et dans lequel il semble difficile de sauver sa peau, pas plus que le peu d’éthique qui reste aux personnages principaux.
C’est ainsi qu’il va découvrir l’existence d’une confrérie secrète dirigée par un énigmatique personnage, Guru et qui paraît être liée à de nombreuses disparitions inexpliquées de Farangs fortunés et qui s’étalent sur plusieurs années. La sœur de Pim, la belle Lin qui a exercé le plus vieux métier du monde à Pattaya avant de mourir du SIDA semble avoir été liée de près avec cette organisation. Les trois amis vont finir par éclaircir le mystère et découvrir l’identité de « l’os dans le riz » mais à quel prix !

Un voyage intéressant dans la culture thaïlandaise, sous le regard bienveillant que porte Jeff de Pangkhan sur son pays d’adoption.

Domila Dore.
Le Paris Phuket, septembre 2015.

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